Voici un texte proposé par Didier-Paul, un participant au Parcours Cléophas, où il nous raconte à sa façon la 6e rencontre que nous avons vécu en visioconférence les 4 et 5 décembre 2020.
L’équipe Parcours Cléophas

Cléophas, mon ami, quelle joie de te retrouver même par écran interposé !

Certes, l’atmosphère est plus froide, plus impersonnelle mais ne dénigrons pas la technologie ; sans elle, et de par les circonstances imposées, cela aurait été le silence total.

Bien sûr, nous n’avons pas eu le regard, le sourire, l’attitude de nos enseignants qui ajoutent à l’empathie mais l’Esprit de la mission, l’enthousiasme, les messages sont passés. D’ailleurs nous pourrions penser que ces interruptions de rencontre réelles, remplacées par du virtuel rompent le fil créé, ce lien invisible qui nous guide tous sur le même chemin ; il n’en est rien.

Il faut aussi souligner que nous avons eu, en intercalaire, une séquence restreinte, vraie, à Lourdes en septembre dernier. Ce fut un choc, un frisson, une tristesse : ce sanctuaire quasiment désert, comparé à sa fréquentation habituelle, forçait ma réceptivité. Nous n’étions pas seul à Lourdes, il y avait une Présence qui incitait à ouvrir les yeux.

Cela m’a conduit quelques semaines plus tard à Bayonne pour une manifestation contre les lois de bioéthique où j’ai croisé une coparticipante de notre Parcours.

Et pour en revenir à cette Présence impalpable, au fil conducteur, les voici ré-activés par l’Esprit de mission inlassablement martelé, ciselé par Monseigneur Aillet.

La mission infuse jusqu’à la décoction ; nous serons bientôt prêts à la diffuser à la manière des talents que chacun a reçus. Quand ? Dès que nous serons en mesure de témoigner de notre rencontre avec Jésus ! Parce qu’il n’est pas nécessaire de chercher Dieu partout : arrêtons-nous, écoutons, regardons. Jésus est là ; en nous ! Il ne nous parlera que si l’on fait silence… Et s’Il ne nous parle pas, l'Esprit nous guidera.

Pour conclure, oui, nous avons vécu cette rencontre virtuelle seuls dans nos tanières mais l'Étoile transperce les écrans et nous a rejoints. Elle devra continuer à briller pour les prochaines journées diocésaines où nous devrions l’arborer sur nos armures : elle sera notre seule arme de mission.

Que le Seigneur nous assiste, il y a urgence… Et comme l’écrit Monseigneur, la Charité du Christ nous presse.

Longue Vie à Cléophas.